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Publié : 09 Juin 2025
Infirmiers libéraux : une liberté à double tranchant.
L'exercice infirmier en libéral séduit de plus en plus de professionnels, attirés par l’autonomie, la flexibilité et le lien privilégié avec les patients.
En 2024, près de 140 000 infirmiers exercent en libéral en France, soit un tiers de la profession. Pourtant, derrière cette apparente liberté se cachent de nombreuses contraintes.
Les tournées peuvent commencer dès l’aube et s’étirer tard le soir, parfois sept jours sur sept. Les kilomètres s’enchaînent, tout comme les soins techniques et les accompagnements à domicile, dans des conditions souvent difficiles.
À cela s’ajoutent les tâches administratives chronophages, la gestion des facturations à l’Assurance maladie et les incertitudes liées au statut d’indépendant.
Les infirmiers libéraux alertent aussi sur les tarifs imposés par la nomenclature, jugés obsolètes face à la réalité du terrain. Nombreux sont ceux qui demandent une revalorisation des actes et une simplification des démarches administratives.
Malgré ces difficultés, beaucoup restent attachés à ce mode d’exercice, qui permet une vraie proximité avec les patients et un rôle central dans le maintien à domicile. Mais pour que cette activité reste viable, des adaptations structurelles deviennent urgentes.
L'équipe de Mérignac soins pour tous.
Publié : 06 Juin 2025
Le Infirmiers et médecins : vers une nouvelle coopération dans les soins.
Face aux défis du système de santé, la coopération entre infirmiers et médecins évolue. Longtemps marquée par une hiérarchie stricte, leur relation tend aujourd’hui vers une collaboration plus horizontale.
L’objectif : mieux répondre aux besoins des patients tout en allégeant la charge des professionnels.
La montée en puissance des pratiques avancées infirmières (IPA) en est un exemple concret. Ces infirmiers, formés pour prendre en charge des patients chroniques ou réaliser certains actes de suivi, travaillent en lien direct avec les médecins. Résultat : un gain de temps pour ces derniers, et un accès aux soins facilité pour les patients.
Pourtant, cette évolution ne va pas sans tensions. Certains médecins craignent une dilution des responsabilités, tandis que les infirmiers revendiquent une reconnaissance accrue de leurs compétences. Le débat reste ouvert, notamment sur le partage des tâches, la rémunération et la formation.
Les expérimentations en cours, notamment dans les maisons de santé ou les hôpitaux de proximité, montrent que la collaboration étroite entre soignants peut être une réponse efficace à la crise actuelle. Une chose est sûre : l’avenir du soin se construira à plusieurs voix.
L'équipe de Mérignac soins pour tous.
Publié : 05 Juin 2025
Le Malaise...
Le malaise dans le milieu infirmier s’intensifie. Depuis plusieurs mois, les alertes se multiplient dans les hôpitaux, les cliniques et les EHPAD. Les professionnels dénoncent un rythme de travail insoutenable, des effectifs insuffisants et un manque criant de reconnaissance. Selon les dernières données de l’Ordre national des infirmiers, près de 10 000 infirmiers ont quitté la profession en 2024.
Les conséquences sont visibles : fermetures de lits, allongement des délais de soins, surcharge des équipes restantes. De nombreux soignants pointent également l’impact sur leur santé mentale. Burn-out, anxiété, perte de sens… Le métier, autrefois perçu comme une vocation, devient pour certains une source d’épuisement.
Face à cette situation, des mouvements de mobilisation s’organisent. Le 7 mai dernier, des centaines d’infirmiers ont manifesté dans plusieurs grandes villes pour réclamer des hausses de salaires, plus de moyens humains et une réforme structurelle du système de santé.
Le gouvernement promet des actions, mais sur le terrain, le sentiment d’abandon demeure fort. Alors que la population vieillit et que les besoins en soins augmentent, la question reste entière : qui prendra soin des soignants ?
L'équipe de Mérignac soins pour tous.
Publié : 03 Juin 2025
Le secteur infirmier.
Le secteur infirmier continue de faire face à une crise profonde en France.
Malgré une reconnaissance accrue depuis la pandémie de Covid-19, les conditions de travail restent particulièrement difficiles.
Manque de personnel, salaires jugés insuffisants et épuisement professionnel chronique poussent de nombreux soignants à quitter la profession ou à réduire leur temps de travail.
Selon une récente étude du Conseil international des infirmières, près d’un tiers des professionnels envisagent une reconversion.
Les jeunes diplômés, quant à eux, peinent à rester en poste au-delà de cinq ans. Les syndicats multiplient les alertes, appelant à des mesures urgentes : revalorisation salariale, amélioration des conditions de travail, et reconnaissance du rôle clé des infirmiers dans le système de santé.
Le gouvernement a amorcé certaines réformes, mais elles restent jugées insuffisantes par le terrain.
Dans les hôpitaux comme dans les structures privées, l’inquiétude grandit face à un avenir incertain. Alors que les besoins de santé ne cessent d’augmenter, la pérennité du système repose plus que jamais sur la capacité à écouter et soutenir ceux qui en sont le pilier : les infirmiers et infirmières.
L'équipe de Mérignac soins pour tous.
Publié : 02 Juin 2025
L’infirmière libérale.
L’infirmière libérale occupe une place essentielle dans le parcours de soins, en assurant une prise en charge de proximité, souvent au domicile des patients.
Elle incarne l’autonomie professionnelle, tout en étant un maillon clé du système de santé, notamment en zones rurales ou en cas de saturation des établissements.
Son rôle ne se limite pas à prodiguer des soins techniques : elle évalue, accompagne, écoute et éduque les patients.
Elle suit les traitements prescrits, surveille l’évolution de l’état de santé, coordonne parfois avec d’autres professionnels, et adapte ses interventions à chaque situation.
Travaillant seule la plupart du temps, elle doit faire preuve d’une grande rigueur, d’organisation, mais aussi d’une capacité à créer une relation de confiance avec des publics souvent fragiles.
Cependant, derrière cette liberté d'exercice se cachent des contraintes : des horaires étendus, une charge administrative importante, et une pression liée à la gestion de sa propre activité. Malgré cela, beaucoup choisissent ce mode d’exercice pour la richesse humaine qu’il offre, la diversité des soins, et l’indépendance dans la pratique.
L’infirmière libérale est bien plus qu’une soignante : elle est une actrice de terrain indispensable, au cœur du lien social et du maintien à domicile.
L'équipe de Mérignac soins pour tous.
Publié : 30 Mai 2025
Le taux d’abandon chez les étudiants.
Le taux d’abandon chez les étudiants en soins infirmiers en France est un sujet préoccupant pour les institutions de formation et les autorités sanitaires.
Environ 10 à 20 % des étudiants quittent leur formation avant la fin du cursus, selon les études et les régions.
Les causes de cet abandon sont multiples et souvent liées à la réalité difficile de la formation et de la profession.
La formation en soins infirmiers est exigeante, tant sur le plan théorique que pratique. Les stages, parfois vécus comme éprouvants physiquement et émotionnellement, confrontent les étudiants à des conditions de travail difficiles, à la souffrance humaine, au manque de reconnaissance et parfois à un encadrement insuffisant.
Certains découvrent alors un écart entre leurs attentes initiales et la réalité du métier.
Le manque de soutien psychologique, la pression académique, et parfois des difficultés financières ou personnelles peuvent aussi peser lourdement sur leur parcours. Face à ces défis, certains préfèrent se réorienter vers d’autres filières.
Pour limiter ces abandons, des actions sont mises en place : amélioration de l’accompagnement pédagogique, renforcement du tutorat en stage, sensibilisation aux réalités du métier dès l’orientation, et développement du soutien psychologique. Prévenir l’abandon, c’est aussi mieux préparer les futurs soignants à un métier fondamental, mais exigeant.
L'équipe de Mérignac soins pour tous.
Publié : 28 Mai 2025
Les infirmières en urgence pédiatrique.
Les infirmières en urgence pédiatrique jouent un rôle essentiel dans la prise en charge des enfants nécessitant des soins immédiats.
Elles sont souvent les premières professionnelles de santé à évaluer l'état de l'enfant, ce qui demande une grande rapidité d’analyse, des compétences techniques pointues et une capacité à gérer des situations parfois critiques.
Elles assurent le tri des patients en fonction de la gravité de leur état (triage), surveillent les signes vitaux, administrent les traitements prescrits et assistent les médecins lors de gestes médicaux.
Leur rôle va bien au-delà des soins techniques : elles doivent aussi instaurer un climat de confiance avec l’enfant et sa famille, souvent très angoissés. L’empathie, la communication et la pédagogie sont donc des qualités indispensables.
Elles participent également à la coordination des soins, à la gestion des urgences vitales et à la mise en œuvre de protocoles spécifiques à la pédiatrie. En somme, l'infirmière en urgence pédiatrique est un pilier du service, alliant expertise clinique et humanité dans un environnement exigeant.
L'équipe de Mérignac soins pour tous.
Publié : 27 Mai 2025
La fin de vie.
La fin de vie en France est encadrée par plusieurs lois successives, dont la plus récente est la loi Claeys-Leonetti de 2016. Cette loi vise à accompagner les patients en fin de vie avec dignité, en interdisant l’acharnement thérapeutique tout en refusant l’euthanasie active.
Elle permet notamment la sédation profonde et continue jusqu’au décès, dans certaines conditions, lorsque les souffrances sont insupportables et que le pronostic vital est engagé à court terme.
La loi affirme le droit du patient à refuser ou arrêter un traitement, y compris si cela doit entraîner la mort. Les directives anticipées permettent à toute personne majeure d’exprimer par écrit ses volontés concernant sa fin de vie. Elles s’imposent aux médecins, sauf en cas d’urgence vitale ou si elles apparaissent manifestement inappropriées.
En 2024, des débats ont repris autour d’un possible élargissement de la loi pour inclure une aide active à mourir, dans certains cas très encadrés. Cette évolution suscite un large débat éthique, politique et médical. Le gouvernement envisage de concilier respect de l’autonomie des patients et protection des personnes vulnérables.
La législation française cherche donc un équilibre délicat entre soulagement de la souffrance, respect de la vie, et liberté individuelle, tout en évoluant au rythme des débats sociétaux et des progrès médicaux.
L'équipe de Mérignac soins pour tous.
Publié : 26 Mai 2025
La Formation.
La formation des infirmiers en France est encadrée par le ministère de la Santé et se déroule dans des Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). Elle dure trois ans et s’inscrit dans le système européen LMD (Licence-Master-Doctorat), équivalant à un niveau licence (bac+3).
L'accès à la formation se fait principalement via Parcoursup, après l'obtention du baccalauréat, mais aussi par des voies spécifiques pour les aides-soignants, les auxiliaires de puériculture ou les professionnels en reconversion.
Le programme alterne cours théoriques et stages cliniques. La partie théorique, d’environ 2100 heures, aborde les sciences infirmières, biologiques, sociales et humaines, ainsi que la législation et la déontologie.
Les 2100 heures de stage permettent aux étudiants de se former sur le terrain dans différents services : médecine, chirurgie, psychiatrie, gériatrie, etc.
L’évaluation se fait par contrôle continu et épreuves certificatives. La formation vise à développer des compétences techniques, relationnelles et éthiques.
À l’issue des trois ans, les étudiants obtiennent le Diplôme d’État d’Infirmier, qui leur permet d’exercer en établissement de santé, en libéral ou dans le secteur médico-social. La profession offre de nombreuses possibilités d’évolution, notamment vers des spécialisations comme infirmier anesthésiste, de bloc opératoire ou puériculteur.
L'équipe de Mérignac soins pour tous.
Publié : 23 Mai 2025
Les finances des hôpitaux publics français.
Les finances des hôpitaux publics français se dégradent à un rythme inédit. Fin 2023, leur déficit cumulé atteint 1,2 milliard d’euros, près du triple de l’année précédente. Cette détérioration compromet leur capacité d’investissement, avec une chute de 86 % de leur autofinancement. Les principales causes identifiées sont l’inflation galopante, une compensation insuffisante des hausses salariales post-Ségur de la santé, et une baisse d’activité liée à la fermeture de lits depuis la fin de la crise Covid.
L’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) illustre cette crise, avec un déficit de 460 millions d’euros prévu pour 2024. Malgré une légère reprise d’activité, les surcoûts ne sont compensés qu’à un tiers. Ce déséquilibre financier fragilise fortement les établissements, qui risquent dès 2025 des ruptures de trésorerie, des retards de paiement et l’abandon de projets structurants.
La Fédération Hospitalière de France (FHF) alerte sur l’urgence d’une revalorisation de l’ONDAM 2024 et demande 2,4 milliards d’euros supplémentaires, dont 1,8 milliard pour l’inflation. Les présidents des CHU parlent d’une crise "peut-être la plus grave depuis 1958", mettant en péril les missions de service public. Cette situation met en lumière le décalage entre les exigences imposées aux hôpitaux et les moyens réellement alloués, menaçant la pérennité du système hospitalier français.
L'équipe de Mérignac soins pour tous.
Publié : 22 Mai 2025
Face à une population vieillissante et à la saturation des hôpitaux, les infirmiers libéraux jouent un rôle crucial dans le maintien à domicile des patients.
Pourtant, leurs conditions de travail restent précaires. Les actes sont toujours sous-évalués, les déplacements nombreux et mal indemnisés, et la charge administrative s’alourdit sans compensation.
La récente mobilisation pour la revalorisation de la nomenclature des actes infirmiers (NGAP) met en lumière un besoin urgent de reconnaissance. Les soins techniques évoluent, les pathologies chroniques se multiplient, et les infirmiers libéraux sont souvent les seuls professionnels de santé à intervenir au quotidien.
Il est temps que les pouvoirs publics reconnaissent pleinement leur engagement et adaptent les moyens à la réalité du terrain.
Une meilleure rémunération, une simplification administrative et un vrai dialogue sont essentiels pour garantir la qualité des soins à domicile.
L'équipe de Mérignac soins pour tous.
Publié : 19 Mai 2025
La Journée internationale des infirmières.
Chaque 12 mai, à l’occasion de la Journée internationale des infirmières, nous rendons hommage à celles et ceux qui, chaque jour, soignent avec dévouement, compétence et humanité.
Leur présence est indispensable dans les hôpitaux, les cliniques, à domicile, en milieu scolaire ou en établissements spécialisés.
Les infirmiers et infirmières accompagnent les patients, écoutent, rassurent, soulagent, souvent dans l’ombre et malgré des conditions parfois difficiles.
Cette journée est l’occasion de reconnaître leur rôle fondamental dans le système de santé, de valoriser leur engagement quotidien et de leur dire tout simplement : merci. Merci pour votre présence, votre force, et votre humanité.
L'équipe de Mérignac soins pour tous.
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